Votre enfant est rentré tout content de l’école jeudi et vendredi mais, lundi soir, plus rien ne va : il a découvert sa maîtresse du début de semaine et elle ne lui plait pas. Comment réagir ?
Le travail à temps partiel s’est développé dans l’Éducation nationale. Prétendre qu’il ne pose aucun problème dans le premier degré serait un peu abusif. Ceci dit, les enseignants qui se partagent une classe ont à cœur de limiter les perturbations que cela peut occasionner pour leurs élèves ; le courrier électronique leur permet de communiquer entre eux de manière régulière pour assurer une vraie continuité des apprentissages. Et, en fin d’année scolaire, il n’y a pas de différence de niveau entre les élèves qui n’ont eu qu’un enseignant et ceux qui en ont eu deux.
Reste que ce constat objectif n’empêche pas chaque enfant de préférer l’un ou l’autre de ses enseignants et de regretter de ne pas le garder toute la semaine. Il a le droit de le penser et de vous le dire mais, attention, l’écouter ne veut pas dire aller dans son sens car il va devoir travailler avec ses deux maîtres ou maîtresses.
Que lui dire ? D’abord que c’est trop tôt pour juger. Vous-même d’ailleurs, vous pourrez vous faire une idée lors de la traditionnelle réunion de rentrée où vous rencontrerez les deux enseignants.
- Si votre enfant se trouve en cycle 3 (CE2, CM1, CM2), particulièrement en CM2, expliquez-lui qu’il bénéficiera ainsi d’une bonne préparation au collège où il devra s’adapter à une dizaine de professeurs différents.
- S’il est plus jeune, encore en maternelle par exemple, des propos rationnels risquent de ne pas l’atteindre, ce sera à vous de tempérer cette hostilité naissante en lui montrant les qualités du maître qui, a priori, ne lui convient pas.
Toutefois, si votre enfant persiste dans cette attitude qui devient une forme de rejet, ne tardez pas à demander un rendez-vous à cet enseignant pour comprendre ce qui se passe.