Entrer en CP constitue pour chaque enfant une véritable épreuve initiatique car sa vie scolaire se trouve marquée par des changements importants qui portent sur :
- l’école : il doit apprendre à s’orienter dans de nouveaux espaces souvent plus vastes qu’en maternelle, identifier de nouveaux enseignants et faire le deuil des ATSEM (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles ) ; de plus, dans les grandes villes, il peut aussi avoir perdu une bonne partie de ses camarades.
- le déroulement de sa journée : son temps de récréation est écourté de même que tous les moments informels qui jalonnent la vie d’un élève de maternelle : l’accueil du matin, l’attente à l’heure des parents… En outre, l’école va commencer à déborder sur la maison puisqu’il va ramener des affaires scolaires chez lui, un manuel, des cahiers… et découvrir les devoirs du soir le plus souvent sous la forme d’activités de lecture à effectuer hors de la classe.
- son statut : de « grand » de maternelle, il devient « petit » de l’élémentaire.
- les enjeux de sa scolarité : aucun enfant ne peut entrer au CP sans savoir que désormais « on passe aux choses sérieuses ». Même s’il a eu la chance d’avoir en dernière année de maternelle un(e) enseignant(e) qui lui a présenté le CP comme un lieu où il allait « s’éclater » en apprenant des choses passionnantes, il est bien conscient qu’on attend de lui des résultats; « on » c’est-à-dire son enseignant de CP mais aussi vous-mêmes, ses parents.
Alors, pour le soutenir :
REGLE 1. Ne le stressez pas en vous inquiétant de la méthode employée dans sa classe, en critiquant son enseignant et surtout en le comparant à un aîné.
A suivre…